15 février, 2014

Bienvenue en enfer #Chronique 3

Salut tout le monde, Cette fois c'est à mon tour de vous raconter notre épopée.

Trois jours que nous avons quitté Besançon.

Ce matin (14/02), malgré un matelas dur comme de la pierre, une chambre glaciale, des gémissements suspects au dessus de nous et des insectes dans les draps (je ne suis pas sérieux mais presque), nous avons mis plusieurs minutes pour trouver le courage de nous lever, c'est qu'il en reste du chemin et des problèmes en tout genre avant d'atteindre le continent d'en dessous !

Après avoir tout vérifié, tout rangé, nous voilà repartis. Nous n'avons même pas le temps d'admirer l'océan, nous sommes déjà en retard.
Soudain, après 46 péages pour 46 km nous passons la frontière espagnole entre les verdoyantes collines basques.
Nous avons donc quitté notre si chère France, c'est enfin le début du dépaysement.
Car c'est ça aussi que nous sommes allé chercher dans notre aventure : l'inconnu !

Nous remarquons cependant un léger détail comparé à la veille, où sont passées les autres 4L (Hé oui, ce manque se fait très vite ressentir, croyez moi !)
Mais ce ne fut pas long. Arrivé dans une gare de péage, comme le veut la coutume sur l'autoroute, nous sommes subitement interpeler par un collègue. Le soulagement de nous voir est presque aussi fort que la joie d'un naufragé après son sauvetage d'une île déserte !
Ils nous expliquent qu'ils sont en panne et nous tentons de régler leur problème, après notre mésaventure de la veille nous ne pouvions qu'être solidaire de leur profond sentiment de solitude. Nous faisons donc tout notre possible et provoquons même un faux espoir, mais rien n'y fait : la voiture démarre mais ne fait pas deux mètres...
A la suite de beaucoup de remords nous devons malgré tout reprendre la route en les laissant seul au milieu de nul part. Et d'ailleurs, aux dernières nouvelles, ils n'ont pas bougé !

Mais non, tout est finalement rentré dans l'ordre et nous espérons les retrouver à Algeciras.

Étonnement, plus nous avançons en affrontant les vents violents et plus le pays se vide de toute civilisation. Encore une région paumée décidément ! N'en déplaise à Max, c'était un genre de Haute-Saône à l'espagnole...

Nous avons beau avoir bien progresser, nous avions pris du retard. Nous décidons alors de nous arrêter à Salamanque pour la nuit. Ce fut la mauvaise idée du jour, même notre bolide n'arrivait pas à se frayer un chemin dans cette circulation infernale, rythmée par un concert de Klaxon pour le plaisir de notre tête déjà bien lourde !
Nous décidons alors tout simplement de FUIR la ville le plus vite possible et de repartir en direction de Séville.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ensuite mais le destin nous a porté dans l'endroit que nous ne pensions plus trouver : un véritable Hôtel ! Pourtant, la petite route en pleine nuit sous le déluge en aurait repoussé plus d'un (mais ce serait nous sous estimer que de penser ça de nous).
La chambre dépasse toute nos espérance, nous allons enfin bien dormir !
Nous devons ensuite nous dépêcher d'aller dîner, le serveur : nous l'appellerons José, a réussi l'exploit impossible de nous rendre les espagnols sympathique malgré je l'avoue une communication purement gestuelle après 5 ans de cours d'espagnol et une note de 15 au Bac...

Nous finissons par aller nous coucher pour une nuit bien méritée, mais cette fois le matelas sera plus confortable que ces foutus sièges de 4L !

Merci à tout ceux qui nous suivent,

Pascalou

Commentaires

Carolanne15 février, 2014Bonne route à vous Jean-Georges et Pascalou !!! Amen pour vos derrières d'aventuriers talés, et attention aux radars ! :-P
Danneels Gérard & Christiane15 février, 2014courage ce n'est que le début et en Espagne les routes sont encore bien belles......
Benji15 février, 2014Profitez bien de vos moments de confort, vous en aurez grand besoin pour la suite les aventurieros =P bonne route pour la suite!
Crecre9016 février, 2014Bon courage à vous deux, la route est encore longue ! Bon courage à la 4L aussi ;)
Bruno le Rageux16 février, 2014Aimez la 4L, elle vous le rendra ! A Pascalou : N'oublie pas le bisou du matin à la 4L ! ;) Au fait belle, la photo !